Eric Terrien, l’interview
Auteur à nouveau d’une belle saison, vainqueur des principaux rendez-vous nationaux et au contact des meilleurs sur la scène internationale, le français Eric Terrien termine la saison 2011 comme il l’avait commencé, sur les chapeaux de roue, avec en prime une arrivée remarquée dans le team international Bic Sport. Pour SUPJournal.com, le plus français des canariens revient sur sa dernière victoire de la saison à Paris lors du Nautic SUP Paris Crossing et sur son transfert retentissant !
SUPJournal.com : Une victoire sur le Nautic SUP Paris Crossing et un nouveau contrat chez Bic Sport, c'est une belle manière pour toi de terminer la saison 2011 ?
Eric Terrien : Oui, je suis vraiment satisfait de cette victoire Paris, quant au contrat chez Bic Sport c'est une belle manière de terminer la saison 2011 mais surtout une grande source de motivation pour entamer celle de 2012 !
SUPJ : Quelle est la genèse de ce nouveau partenariat avec Bic Sport, comment les choses se sont-elles déroulées ces dernières semaines ?
ET : Dès les premiers échanges que j'ai eu avec Michel Quistinic, j'ai trouvé plutôt séduisante l'idée de pouvoir travailler avec cette marque française, j'ai tout de suite apprécié le ton sérieux et professionnel de nos discussions et surtout j'ai vite eu la sensation que nous étions en phase par rapport à notre vision sur la pratique du SUP et son développement. Je me suis rendu à Vannes jeudi dernier pour rencontrer Michel en personne et visiter l'usine de production, à l'issue de la matinée le contrat était officiellement signé.
SUPJ : Tu vas également apporter ton expérience et ton savoir-faire à Bic Sport, quelles vont être les principaux axes de travail ?
ET : Je vais être impliqué dans la promotion de la marque à travers ma présence sur les événements et mes résultats en compétition ainsi que dans la mise au point avec leur shaper, Patrice Remoiville, avec qui nous travaillerons sur de nouvelles planches.
SUPJ : Dans la foulée, tu gagnes pour la seconde année consécutive la traversée de Paris sur la Seine, peux-tu nous parler de cette épreuve en quelques lignes et notamment l'échappée du danois Casper Steinfath ?
ET : Je savais que Casper est un adversaire sérieux et j'avais prévu de partir fort dès le départ, mais mon plan est comme qui dirait tombé à l'eau ! Après ma chute j'étais vraiment en colère contre le bateau ouvreur, il a fallu que je fasse un effort pour reprendre ma concentration. L'énergie que j'ai utilisée pour revenir sur la tête de la course est celle que j'avais prévue pour bien me positionner dès le départ... A un moment, Casper a réussi à prendre un peu d'avance, de mon côté j'essayais de gérer mon effort pour lui reprendre du terrain sans toutefois me griller... Finalement quand j'ai réussi à me coller derrière lui, j'y suis resté un peu pour récupérer. Puis je pensais attaquer une première fois pour le tester mais j'ai vu qu'il n'arrivait pas à réagir, donc j'en ai directement remis une couche et il a décroché, c'était à environ 25 minutes de course.
SUPJ : 2011 aura été pour toi une année faite de nombreux voyages et de victoires, si tu devais garder un seul bon souvenir, lequel serait-il et pourquoi ?
ET : Impossible de réussir à n'en choisir qu'un, chaque voyage et chaque bonne performance est un bon souvenir. Concernant les mauvaises performances, même si je suis déçu quand ça m'arrive, ce sont celles dont je retire les expériences les plus enrichissantes, donc ce n'est pas mal non plus !
Photos : Bic Sport - Eric Terrien
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