Sarah Hébert
Nous vous en parlions dernièrement à l’occasion de la sortie de notre nouvelle version, SUPjournal.com introduit également une ligne éditoriale inédite en cette 5ème année anniversaire, une nouvelle ligne éditoriale qui continue de se déployer avec la "Fille du mois", l’idée étant d’aller à la rencontre d’une jeune femme devenue définitivement passionné de SUP… Interview de Sarah Hébert pour ouvrir les hostilités de cette nouvelle rubrique !
Fiche signalétique
Nom : Hébert
Prénom : Sarah
Date de naissance : 26 novembre 84
Début en SUP : 2009
Lieu de pratique habituel : Baie de Quiberon et plage de St Barbe
Discipline : SUP Yoga, SUP Fitness, SUP vague et SUP aventure
Sponsors : Naish, Picture Organic Clothing, Jeewin
SUPJ : Quand et comment as-tu découvert la pratique du SUP ?
Sarah Hébert : Je crois que c'est lors de mon voyage à Hawaii pour le photoshooting Naish, j'ai eu l'occasion de faire un downwind, j'ai tout de suite adoré ! Puis étant sponsorisé par Naish, j'ai été absorbé dans la spirale du Naish Tour, des courses partout en France. Mais la course n'a pas été un coup de foudre pour moi. J'étais aux anges lorsque je glissais sur les vagues. Enfin je savais surfer !!!
SUPJ : Qu’est-ce qui t’a rendu définitivement passionnée ?
Sarah Hébert : Pouvoir surfer, un rêve pour moi ! J'ai longtemps essayé mais le surf c'est tellement long à apprendre, alors avec le SUP c'était comme un second souffle pour moi. Fini le take off, je pouvais surfer rapidement et j'ai progressé. Grâce au SUP, je sais désormais surfer avec des surfs de 7’ ou 5’8’’ ! C'est la glisse qui m'a séduite. De plus, le fait de pouvoir voyager avec un seul sac à dos grâce aux SUP gonflables à révolutionner ma façon d'explorer, comme lors de mon expédition en Amazonie par exemple avec ma Naish Crossover.
SUPJ : Trouves-tu que le milieu du SUP soit macho ?
Sarah Hébert : Non pas du tout, je crois que les gars sont encore surpris de voir des filles en SUP alors ils sont plutôt cools. Le surf étant très masculin dans certaines régions comme en Bretagne alors ils sont heureux de nous voir. Enfin c'est ce que je crois, si ça se trouve je me plante complètement !
SUPJ : Quels conseils donnerais-tu à une jeune fille qui voudrait débuter le SUP ?
Sarah Hébert : De ne pas hésiter, trouver son style : en balade, sur les petites vagues de la côte ou zen avec le SUP Yoga. Commencer c'est l'adopter ! Penser à bien garder les genoux fléchis pour un meilleur équilibre et toujours ramer, l'arrêt est fatal pour les débutants !
SUPJ : Quel rapport as-tu avec le SUP yoga, une pratique dans laquelle tu t'es particulièrement investie ces derniers mois ?
Sarah Hébert : Ce fut d'abord une révélation à titre personnelle, pouvoir pratiquer le yoga sur l'eau et réunir 2 passions, celle du développement personnel et de la glisse, m'a vraiment fait beaucoup de bien. Après avoir constaté les bienfaits sur ma santé physique et mentale, j'ai voulu partager cette découverte avec le plus grand nombre. Aujourd'hui je fais partie des pionnières de l'activité en France. Les 10,11 et 12 avril, j'organiserais la première formation de SUP Fitness Yoga en France. Et cet été, je reprendrais mes cours de SUP Yoga à Carnac et aussi une nouveauté avec des cours de yoga sur la plage. J'ai réussi à créer un univers bien-être autour de mon métier dans le monde de la glisse en tant que coach et ça j'adore.
SUPJ : A toi de terminer cette phrase : "S’il y avait plus de filles en SUP…"
Sarah Hébert : Les garçons seraient plus détendus au peak ! Et des filles, il y'en a de plus en plus, le SUP c'est l'activité familiale par excellence !
Pour en savoir plus sur Sarah Hébert : www.sarah-hebert.com
Source : Sarah Hébert
Photos : Michel Brehonnet - Sarah Hébert
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