Peyo Lizarazu, l’interview

01/10/2010

A l’occasion de la 4ème étape du Stand Up World Tour à Ibiraquera au Brésil, notre confrère et partenaire Philip Muller de Standuplatino.com a eu la chance de rencontrer le français Peyo Lizarazu, second au classement mondial au sortir de cette épreuve brésilienne… Après une première interview en avril dernier sur SUPJournal.com, c’est cette fois un portrait plus intimiste que nous vous livrons sur ce SUPer français encore en course pour le titre mondial cette année !

 

SUPJournal.com : Depuis combien de temps pratiques-tu maintenant le SUP ?
Peyo Lizarazu : Le SUP a proprement parlé, j’en ai fait pour la première fois fin 2005 à Hawaii. Mais j’ai vraiment commencé sérieusement en mai 2006. C’était une époque où j’étais basé aux Etats-Unis et j’avais l’occasion d’aller souvent à Hawaii, c’est là-bas que j’ai découvert le sport. Mais depuis la fin des années 90, je faisais beaucoup de rame, de la pirogue et pour moi ça a été quelque chose de tout de suite naturel d’associer rame et surf à la fois. On le voit d’ailleurs souvent avec les débutants, lorsqu’ils partent en surf, ils ne savent pas trop quoi faire de leur rame, je n’ai pas eu vraiment ce problème avec mon expérience dans ces deux domaines et ce m’a permis de progresser rapidement…

 

SUPJ : Tu pratiques d’autres sports à haut niveau ?
PL : Oui mais c’est du passé. J’ai fait du rugby à haut niveau en jouant en première division, du surf également avec un titre de champion d’Europe. Je continue à faire pas mal de choses comme de la pelote basque, de la course, de la natation et bien sûr beaucoup de SUP. La natation est quelque chose d’important car le SUP sollicite pas mal le dos et ça permet de me relaxer…

 

SUPJ : En dehors du sport, as-tu d’autres passions ?
PL : J’ai un travail qui me prend beaucoup de temps, je suis directeur commercial de la division technique chez Quiksilver, ça m’occupe déjà pas mal et à côté de ça je chante, je fais parti d’un chœur d’hommes de chants traditionnels basques. Je faisais de la musique et j’étais dans un groupe quand j’étais plus jeune, c’est une autre manière de continuer à vivre cette passion. Nous sommes la plus ancienne chorale d’hommes au Pays Basque français et c’est organisé en marge d’une société gastronomique réservée aux hommes comme cela existe aussi dans la culture espagnole. On se retrouve parfois à 150 dans un restaurant que nous privatisons et nous faisons la cuisine, là aussi une autre de mes passions !

 

SUPJ : Pour revenir à cette saison sur le Stand Up World Tour, comment envisages-tu la fin d’année et ta participation au circuit 2011 ?
PL : Je me suis lancé sur ce circuit un peu par hasard… Pour la première compétition à Hawaii, je suis parti pour profiter de l’hiver El Nino sur place avec de bonnes chances d’avoir des conditions car mon séjour ne durait que 9 jours. J’ai fait la compétition, je me retrouve en finale, je suis satisfait en ayant surfé de bonnes vagues pendant l’épreuve. La seconde épreuve étant en France, je ne pouvais pas louper cet évènement, je refais une finale et les choses se sont ainsi enchaînées… Mais j’ai un travail à côté de ça et la compétition n’a jamais été trop mon truc. La saison est engagé donc je continue mais pour ce qui est de 2011, je ne suis vraiment pas sûr de continuer, tout dépendra des dates.

 

SUPJ : Quelle est ton avis sur le Stand Up World Tour après cette première saison ?
PL : Tristan Boxford a réussi à faire un très beau circuit, très rapidement. Il faut vraiment lui tirer un grand coup de chapeau. C’était ma principale inquiétude en début d’année lorsque j’ai entendu parler de cette première épreuve à Hawaii. Je voulais être sûr que ce soit quelque chose de légitime avec de vrais surfers… Le résultat est là quelques mois plus tard, nous avons eu de belles épreuves avec à chaque fois un vainqueur différent et des locaux qui se sont aussi illustrés. Il y a eu aussi des surprises mais je ne pense pas cependant qu’il y ait pour le moment un gros vivier de surfers pour en faire plus.

 

Source : Philip Muller/Standuplatino.com
Photos : Philip Muller/Standuplatino.com - Waterman League - Jovani Prochnov/IWC

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