Jean-Philippe Wuilmart - Howzit

13/04/2015

A l’occasion de la sortie de notre nouvelle version début mars dernier, SUPjournal.com introduit également une ligne éditoriale inédite en cette 5ème année anniversaire, une nouvelle ligne éditoriale qui débute avec le "Ponte du mois", l’idée étant d’aller à la rencontre d’une marque de SUP au travers de l’interview de son dirigeant français… Interview cette fois de Jean-Philippe Wuilmart, responsable de la "petite" marque française qui monte dans l'univers du textile et de l’accessoire SUP, Howzit !

 

Nom de la société : Double V
Nom du gérant : Jean-Philippe Wuilmart
Nombre d’employés : 2
Date de création : 2008
Adresse : 10 rue André Marie Ampère à Cogolin (Var)
Site web : www.howzit.fr
Adresse email : contact@howzit.fr

 

SUPJ : Howzit est marque installée depuis quelques années dans le paysage, quelle est sa philosophie ?
Jean-Philippe Wuilmart : Howzit est né en 2010, du manque de produits et d’accessoires pour cette nouvelle discipline. Nous avons pris un créneau absent en commençant avec 2 pièces en textile et 2 leashs seulement. Tout cela a pris de l’ampleur et des leashs, nous avons commencé à faire des boardbags et nous avons réussi à prendre une bonne place sur le marché. La philosophie, c’est d’offrir de la couleur et de beaux produits et être à l’écoute des consommateurs.

 

SUPJ : Quelle est aujourd’hui sa place sur le marché national et international par rapport à ses principaux concurrents ?
JPW : Grace à notre précocité sur le marché et le développement avec nos rider, nous avons réussi à apporter une réponse pour ce marché. Ce qui a fait notre différence très tôt, ce sont des produits de qualité et très visuels à la fois tout en gardant des prix attractifs. Est-ce que nous sommes leaders ? Je ne sais pas mais nous avons pris une marque qui est vacante et comme Howzit est une marque très visuelle, ça se voit tout de suite. Au niveau international, nous sommes présents dans pas mal de pays. Nous avons fait un travail de fond et en France et nous développons désormais plus aux Etats-Unis, en Suisse…

 

SUPJ : Entre les différentes disciplines du SUP, que représente finalement le gros des ventes sur une saison complète ?
JPW : Une grosse partie des ventes sont sur le secteur femme, cela représente environ 60 %. Avec le rapport taille/couleur, il y a plus de pièces à vendre en textile qu’en technique, donc nous vendons logiquement plus de textile que d’accessoires mais quand bien même, les femmes se sont clairement accaparées cette marque. On sait que dans le textile, les achats féminin et masculin sont totalement différents. Une femme est capable d’acheter 2 tops néoprène parce que c’est une nouvelle couleur quand un homme ne le changera que lorsqu’il sera abîmé ou trop vieux. Nous avons très tôt pris ce créneau féminin car nous pensons que le développement du sport passera par là…

 

SUPJ : La vente en ligne a pris une part importante dans la commercialisation des produits, peut-on imaginer dans quelques années cette marque avoir son propre site d’e-commerce ?
JPW : Nous développons notre site Howzit.fr pour offrir aux acheteurs le plus d’information possible pour trouver nos produits dans leur surfshops près de chez eux. Notre nouveau site sera d’ailleurs en ligne courant mai. Depuis les touts débuts, nous avons le site Sunshort.com qui propose un large panel de produits à la vente dont Howzit mais ils existent de nombreux autres acteurs dans ce domaine de l’e-commerce. Notre but dès le début n’a pas été de faire un Howzit.fr qui vende en ligne mais d’abord un catalogue car il est important de mettre en relation les shops et les gens. Les magasins sont fondamentaux pour la mise en avant des produits, l’essayage tout simplement !

 

SUPJ : Quelle autre évolution du marché as-tu pu constater ces dernières années ?
JPW : Je vois un développement de plus en plus important vers le grand public. Quand on voit du SUP chez Décathlon ou dans un magasin d’accastillage, c’est que d’une certaine manière on commence à toucher tout le monde et c’est là notre ressource future. La ressource initiale, dite core, est là, les surfers, les windsurfers, les kitesurfers, tous savent ce qu’est le SUP. Et lorsque l’on dit SUP ou paddle au grand public, maintenant il commence à savoir ce que c’est.

 

SUPJ : Comment vois-tu l’avenir du sport et de son marché ?
JPW : Je compare souvent la discipline du SUP au monde du vélo, avec plusieurs catégories, plusieurs type de clients avec pour chacun un objectif diffèrent. Dans ce sport, il y a aussi toute une facette de discipline, du vélo cruising balade, du bicross, de la descente, des choses très comparables au SUP finalement. Je pense que grâce à ça, ça va grossir de plus en plus et se spécialiser en même temps de plus en plus aussi dans chaque discipline.

 

Source : Jean-Philippe Wuilmart
Photos : Howzit

tags: business ponte du mois Jean-Philippe Wuilmart Howzit

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