Kai Lenny, l’interview
Du haut de ses 18 ans, qu’il vient d’avoir il y a quelques semaines, le jeune hawaiien Kai Lenny est en passe de devenir le premier champion du monde de SUP surfing dans la toute jeune histoire du SUP de haut niveau, même si ses adversaires n’ont pas encore dit leur dernier mot. A l’occasion de la 4ème étape du Stand Up World Tour à Ibiraquera au Brésil en septembre dernier, notre confrère et partenaire Philip Muller de Standuplatino.com a eu la chance de rencontrer le phénomène hawaiien qui revient sur cette fin de saison où il sera logiquement sous le feu des projecteurs…
SUPJournal.com : Quand et comment as-tu découvert la pratique du SUP ?
Kai Lenny : La première fois que j’ai vu vraiment du SUP, cela remonte à 9 ans environ lorsque Laird Hamilton pratiquait le long des côtes de Maui et ça m’a tout de suis intrigué. Je m’y suis essayé avec un longboard et une pagaie de canoë mais c’est vraiment quand la pratique a commencé à se développer dans l’archipel avec du vrai matériel que je m’y suis vraiment mis. C’est un sport qui m’a tout de suite fasciné. A côté du windsurf, du surf ou du kitesurf, pour moi, c’était alors juste une pratique comme les autres, pour se faire plaisir.
SUPJ : Comment fait-on pour concilier vie professionnelle et étude lorsque l’on a 18 ans et que l’on passe une bonne partie de l’année à voyager ?
KL : Je suis des cours par correspondance en ligne et ainsi je peux travailler depuis partout dans le monde. Je peux télécharger mes cours et mes devoirs à l’avance et ainsi m’avancer et étudier même sur des destinations où Internet n’est pas toujours disponible. Je suis actuellement en dernière année de High School avec mon diplôme à passer au mois de décembre prochain, je verrai ensuite ce que je vais faire…
SUPJ : Qu’est-ce qui serait une journée idéale pour Kai Lenny ?
KL : La journée idéale, ce serait de me lever tôt et d’aller surfer puis faire ensuite un coup de SUP dans les vagues pendant une heure ou deux. Quand le vent commencerait à se lever, je partirai ensuite à l’eau en windsurf ou en kitesurf et si de grosses vagues sont au rendez-vous, faire aussi une session de surf tracté et finir en fin de journée avec une dernière session en SUP. Bien sûr, ce n’est pas possible car dans la vie réelle il y a les obligations et l’emploi du temps de l’école mais j’ai la chance de vivre à Maui et même si je ne peux pas faire tous ces sports en même temps, je peux les pratiquer régulièrement…
SUPJ : Tu pratiques justement beaucoup de sports, quels sont tes objectifs professionnels en tant que sportif et compétiteur ?
KL : Mon but ultime, ce serait de devenir champion du monde en SUP sur le Stand Up World Tour mais aussi en windsurf dans la discipline des vagues. Ce sont vraiment les deux sports auxquels je veux le plus me consacrer désormais. Aujourd’hui, je vis véritablement un rêve auquel je croyais beaucoup et tout me motive pour continuer à repousser mes limites…
SUPJ : Tu as arrivé dans quelques semaines en position de leader sur la finale du Stand Up World Tour à Big Island, dans quel état d’esprit es-tu ?
KL : C’est vraiment super d’arriver dans cette position pour la finale, je me suis entrainé dur pour y arriver mais je n’ai jamais considéré que c’était gagné ou que j’étais en avance et, paradoxalement, c’est même plutôt une épreuve où j’ai encore tout à prouver !
Source : Philip Muller/Standuplatino.com
Photos : PWA/John Carter - Richard Ström
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