Slater Trout, l’interview

14/01/2011

Après un passage chez Infinity Boards en tout début de cette année, c’est à Orlando aux Etats-Unis que Slater Trout étrennait son nouveau contrat la semaine dernière à l’occasion du salon Surf Expo. Déjà respecté et reconnu aux Etats-Unis du haut de ses 16 ans seulement, Slater Trout incarne avant tout la jeune génération montante en race comme en surf et il s’affirme logiquement comme un futur très grand du SUP… Interview !

SUPJournal.com : Tu pratiques de nombreux sports comme le surf, le surf tracté, l’outrigger, qu’est-ce qui t’a attiré en particulier vers la pratique du SUP pour que tu y consacres presque tout ton temps désormais ?
Slater Trout : Le fait d’être debout sur l’eau est quelque chose qui me plait beaucoup, la vue est totalement différente par rapport aux autres sports. J’aime aussi cet équilibre, le fait de devoir utiliser tout son corps tout le temps pour ne pas tomber, c’est quelque chose d’assez unique. Et puis il y a aussi les gens… Au cours des compétitions et de mes déplacements, j’ai vraiment rencontré des personnes vraiment sympas, toutes passionnées, des jeunes comme des plus vieux. C’est un sport intéressant pour tous les types de gens qui peuvent graviter autour

SUPJ : Pourquoi avoir décidé de changer de partenaires et de passer chez Infinity Boards en ce début d’année ?
ST : C’est une évolution et une progression qui sont naturelles… J’avais vraiment envie de rider avec des planches Infinity et d’être impliqué dans des planches qui porteraient mon nom. J’ai eu la chance d’avoir de bons sponsors dans ma carrière comme C4 Waterman ou Paddle Surf Hawaii mais c’était important pour moi de passer une étape.

SUPJ : Tu t’es illustré lors des Battle of the Paddle en Californie en terminant second en 2009 et 3^ème en 2010, as-tu une stratégie de course particulière ?
ST : C’est vraiment mon type de course préféré ! C’est à la fois excitant, effrayant à certains moments et ça peut même rendre très nerveux par moment. Le fait de jouer dans les vagues, de les éviter à l’aller et de les exploiter au retour est vraiment un concept intéressant. Mais je n’ai pas de stratégie particulière, les deux objectifs majeurs sont de prendre un bon départ et d’attraper ensuite un maximum de vagues au retour.

SUPJ : Tu pratiques le SUP aussi bien en race qu’en surf, si on te demandait à choisir entre les deux disciplines ?
ST : Ce serait le surf bien sûr. J’ai débuté le surf à l’âge de 4 ans avec mon père qui m’a initié sur une planche en mousse et ce sont des sensations que je ne pourrai jamais quitter.

SUPJ : Le calendrier 2011 s’annonce très chargé, quel est ton programme pour cette nouvelle année ?
ST : Comme je suis encore à l’école, je vais privilégier surtout les épreuves aux Etats-Unis. Cet hiver, je vais d’abord profiter des gros swells de l’hiver, c’est un des moments de l’année que je préfère. Et puis à partir du début du printemps, je vais reprendre un entrainement plus spécifique à la discipline de la race et je ferai notamment une épreuve dans les Iles Vierges au moins de juin. Et puis il y aura aussi les Battle of the Paddle, celle à Hawaii au début de l’été et un peu plus tard en Californie.

Photos : Erik Aeder - Tom English - Bo Bridges