Alors que débute ce week-end la seconde étape du Stand Up World Tour à Anglet en France, nous avons voulu en savoir plus sur les coulisses de cette nouvelle coupe du monde de SUP initiée et gérée par l’anglais Tristan Boxford. Interview avec l’intéressé sur le passé, le présent et le futur de ce nouveau circuit qui s’impose d’ores et déjà comme la référence !
SUPJournal.com : Quand et comment as-tu décidé de créer le Stand Up World Tour (SUWT) ?
Tristan Boxford : Nous avons mis en route le concept du Stand Up World Tour dès 2008 quand nous avons vu que la pratique du SUP se développait dans toutes les directions avec des athlètes et des sportifs qui étaient en train d’émerger et qui logiquement avaient besoin d’une arène internationale pour s’exprimer. Nous avons alors contacté les sportifs professionnels des sports d’eau plus ou moins proches du SUP car il nous apparaissait très clair que chacun avait quelque chose à apporter dans son domaine. En les interrogeant, l’opportunité de créer un circuit dynamique de coupe du monde est alors apparue évidente en s’inspirant de l’expérience et de la connaissance de ces athlètes tout en combinant mon expérience des médias et de l’organisation d’événements.
SUPJ : Quel est ton rôle exactement au sein du SUWT ?
TB : Mon rôle est d’assurer la production d’événements professionnels en corrélation avec les valeurs de la Waterman League qui sont le respect, la tradition, l’innovation, la passion et la polyvalence. Mon but est aussi de travailler avec les organisateurs locaux comme Alexandre Ponot d’Enbata pour l’étape d’Anglet mais aussi avec toute l’équipe composée de juges et d’une production vidéo afin de créer une compétition réussie et spectaculaire à la fois.
SUPJ : Quels sont les retours après la première étape courue à Oahu en février dernier ?
TB : Nous avons clairement posé les bases du Stand Up World Tour afin que le monde entier nous reconnaisse. Nous avons reçu des félicitations et beaucoup d’encouragements pour ce que nous avons fait et nous sommes même allés au-delà de nos espérances avec de nouveaux codes en terme de format de course, de jugement et même de surf pur avec un spot de Sunset et des vagues entre 12 et 15 pieds pour les phases finales. Nous avons aussi attiré l’attention des médias et avec nos images nous avons déjà eu droit à une belle exposition médiatique dans le monde sur 170 chaînes dans 220 pays avec par exemple des sujets sur CNN, ABC, Eurosport, Orange Sport ou encore Fuel TV. Et après cette première étape, non seulement le futur du Stand Up World Tour est assuré pour cette saison mais nous avons même une nouvelle étape en préparation qui se déroulera au Brésil en 2010 !
SUPJ : Le SUWT gère les destinées du SUP côté surf mais le sport n’a pas encore un circuit équivalent en race/longue distance… Est-ce quelque chose qui t’intéresse également ?
TB : Nous sommes bien sûr intéressés par toutes les facettes du sport mais nous nous focalisons pour le moment sur l’aspect surf autour duquel nous avons développé ce tour. Nous gardons les yeux ouverts et le jour où une opportunité se présentera, il y a une chance que nous allions également dans cette direction. L’autre raison pour laquelle nous restons concentrés sur la discipline du surf est d’un point de vue média où les perspectives semblent plus intéressantes.
SUPJ : Comment vois-tu évoluer le SUWT d’ici 2 à 3 ans et comment aimerais-tu qu’il se développe ?
TB : Cette année, nous allons avoir 5 épreuves, Hawaii, la France, Tahiti, le Brésil et la Californie. L’an prochain, nous aurons une 6èmeétape avec probablement l’Australie qui est un projet dans les tuyaux et probablement aussi une autre étape en Europe. Ce que nous souhaitons proposer et voir ensuite c’est surtout que le Stand Up World Tour prenne de l’importance en terme de "stature" avec un meilleur prize money et des épreuves encore mieux organisées. Nous aimerions aussi développer la partie média et proposer des live webcastings sur chacune des étapes. En parallèle, du côté compétition, nous allons aussi mettre en place dès 2011 un système de qualification à travers les différentes organisations dans tous les pays. Cela permettra aux compétiteurs du monde entier d’avoir une chance de courir sur le Stand Up World Tour et cela mettra aussi la pression au top 32 pour garder leur place sur le tour sans avoir à repasser par des qualifications. Notre future organisation a pour objectif de vraiment mettre en avant le top 16 mondial et garder un top 32 cohérent avec les athlètes les plus performants. Nous devrions présenter bientôt cette nouvelle organisation. Nous travaillons enfin sur une nouvelle mouture du site Standupworldtour.com qui sera plus interactif avec plus de contenu et qui donnera des news régulières du tour. Ce sera une plateforme globale avec également des contenus exclusifs côté coulisses des athlètes et de leurs vies.
Pour en savoir plus sur le Stand Up World Tour : www.standupworldtour.com
Photos : Steve Knox/Waterman League - Isaac Frazier/Waterman League